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Président du [[Conseil général du Pas-de-Calais]] de 1887 à 1902. | Président du [[Conseil général du Pas-de-Calais]] de 1887 à 1902. | ||
| − | Alfred Charles Ferdinand Joseph Boucher-Cadart est né à Douai le 17 mai 1836, fils de Charles | + | Alfred Charles Ferdinand Joseph Boucher-Cadart est né à Douai le 17 mai 1836, fils de Charles Anatole Louis Boucher (professeur au collège royal de Douai) et de Joseph Thérèse Honorine Cadart. Époux en première noce de Marie Thérèse Alice Verleÿe, et en seconde noce de Félicie Louise Catherine Lehoucq. Il est mort le 24 avril 1910 à Huby-Saint-Leu. |
Des études de droit lui permirent d’exercer de nombreuses fonctions dans la justice en tant qu’avocat (à Douai de 1858 à 1863), juge (à Avesnes de 1863 à 1865 et à Douai de 1869 à 1872), juge d’instruction (à [[Montreuil-sur-Mer]] de 1865 à 1869 et à Douai de 1872 à 1875) et conseiller à la cour d’appel de Douai de 1875 à 1877. Il dirigea ensuite le service de la sûreté générale au ministère de l’Intérieur jusqu’en 1880, et fut président de la cour d’appel de Paris à compter du 9 janvier 1884. | Des études de droit lui permirent d’exercer de nombreuses fonctions dans la justice en tant qu’avocat (à Douai de 1858 à 1863), juge (à Avesnes de 1863 à 1865 et à Douai de 1869 à 1872), juge d’instruction (à [[Montreuil-sur-Mer]] de 1865 à 1869 et à Douai de 1872 à 1875) et conseiller à la cour d’appel de Douai de 1875 à 1877. Il dirigea ensuite le service de la sûreté générale au ministère de l’Intérieur jusqu’en 1880, et fut président de la cour d’appel de Paris à compter du 9 janvier 1884. | ||
| − | Il fut élu conseiller général du | + | Il fut élu conseiller général du [[Ancien canton d'Hesdin|canton d'Hesdin]] le 4 septembre 1877, puis sénateur du Pas-de-Calais le 4 janvier 1882 (il démissionna en 1884). Candidat aux élections législatives de 1902 (Montreuil) |
Il se retira dans le village d'[[Huby-Saint-Leu]] au bord de la forêt d'Hesdin. | Il se retira dans le village d'[[Huby-Saint-Leu]] au bord de la forêt d'Hesdin. | ||
| − | + | Il était décoré de la Légion d’honneur (chevalier par décret du 30 juillet 1878, officier par décret du 17 juillet 1890, de l’instruction publique et de plusieurs ordres étrangers. | |
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== Sources== | == Sources== | ||
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*[[Jean-Yves Léopold]], ''Les Présidents du Conseil général du Pas-de-Calais'', Dainville, 1996. | *[[Jean-Yves Léopold]], ''Les Présidents du Conseil général du Pas-de-Calais'', Dainville, 1996. | ||
*''Almanach-Indicateur du journal de Montreuil'', imprimerie Arthur Becquart, Montreuil-sur-Mer, 1892, {{p.}} 144-147. | *''Almanach-Indicateur du journal de Montreuil'', imprimerie Arthur Becquart, Montreuil-sur-Mer, 1892, {{p.}} 144-147. | ||
| + | *Monique Ducrocq-Lenne, ''Les Candidats aux élections législatives sous la {{IIIe}} République dans le Pas-de-Calais'', Université de Lille {{III}}, maîtrise d'histoire contemporaine sous la direction de M. Hilaire, juin 1974, 146 pages | ||
* Archives nationales, dossier de Légion d'honneur cote LH 306/4 | * Archives nationales, dossier de Légion d'honneur cote LH 306/4 | ||
==Lien externe== | ==Lien externe== | ||
*[http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/boucher_cadart_alfred0922r3.html Site du Sénat] | *[http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/boucher_cadart_alfred0922r3.html Site du Sénat] | ||
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Président du Conseil général du Pas-de-Calais de 1887 à 1902.
Alfred Charles Ferdinand Joseph Boucher-Cadart est né à Douai le 17 mai 1836, fils de Charles Anatole Louis Boucher (professeur au collège royal de Douai) et de Joseph Thérèse Honorine Cadart. Époux en première noce de Marie Thérèse Alice Verleÿe, et en seconde noce de Félicie Louise Catherine Lehoucq. Il est mort le 24 avril 1910 à Huby-Saint-Leu.
Des études de droit lui permirent d’exercer de nombreuses fonctions dans la justice en tant qu’avocat (à Douai de 1858 à 1863), juge (à Avesnes de 1863 à 1865 et à Douai de 1869 à 1872), juge d’instruction (à Montreuil-sur-Mer de 1865 à 1869 et à Douai de 1872 à 1875) et conseiller à la cour d’appel de Douai de 1875 à 1877. Il dirigea ensuite le service de la sûreté générale au ministère de l’Intérieur jusqu’en 1880, et fut président de la cour d’appel de Paris à compter du 9 janvier 1884.
Il fut élu conseiller général du canton d'Hesdin le 4 septembre 1877, puis sénateur du Pas-de-Calais le 4 janvier 1882 (il démissionna en 1884). Candidat aux élections législatives de 1902 (Montreuil)
Il se retira dans le village d'Huby-Saint-Leu au bord de la forêt d'Hesdin.
Il était décoré de la Légion d’honneur (chevalier par décret du 30 juillet 1878, officier par décret du 17 juillet 1890, de l’instruction publique et de plusieurs ordres étrangers.
Sources
- Archives départementales du Pas-de-Calais, état civil, décès, 3 E 461/10
- Jean-Yves Léopold, Les Présidents du Conseil général du Pas-de-Calais, Dainville, 1996.
- Almanach-Indicateur du journal de Montreuil, imprimerie Arthur Becquart, Montreuil-sur-Mer, 1892, p. 144-147.
- Monique Ducrocq-Lenne, Les Candidats aux élections législatives sous la IIIe République dans le Pas-de-Calais, Université de Lille III, maîtrise d'histoire contemporaine sous la direction de M. Hilaire, juin 1974, 146 pages
- Archives nationales, dossier de Légion d'honneur cote LH 306/4
