Auguste Mariette

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François Auguste Ferdinand Mariette est né à Boulogne-sur-Mer le 11 février 1821 (4, rue de la Balance). Il est mort au Caire (Égypte) le 18 janvier 1881.

D'abord aide-rédacteur à la mairie, professeur de français en Angleterre ensuite, journaliste à ses heures, il est chargé de classer les papiers de son cousin décédé. Celui-ci avait participé, en tant que dessinateur, à l'expédition de Jean-François Champollion, dans la vallée du Nil.

Le virus de l'égyptologie l'avait conquis à jamais. Il se forme en autodidacte, se rend à Paris où il est nommé auxiliaire à la conservation des antiquités égyptiennes du musée du Louvre. Ce petit boulot, mal rémunéré lui permet néanmoins d'approfondir ses connaissances et d'apprendre le copte.

En 1850, il est chargé d'une mission : faire l'acquisition de manuscrits coptes mais devant le refus de le laisser pénétrer dans les monastères, il décide d'utiliser les fonds qui lui ont été confiés pour entreprendre des fouilles à Saqqara où il met à jour la nécropole des taureaux sacrés d'Apis.

Cette découverte lui valut la célébrité et la Légion d'Honneur, et il est nommé conservateur adjoint au Louvre .

En 1858, il est nommé directeur (Mamour) des travaux d'antiquité en Égypte.

Le Vice-Roi d'Égypte lui accorde le titre de Pacha, en reconnaissance de ses travaux pour le patrimoine égyptien.

Son tombeau est placé devant le musée égyptien du Caire et porte l'épitaphe : "A Mariette Pacha, l'Egypte reconnaissante".

Un square, aux abords des murailles de la vielle ville de Boulogne-sur-Mer, rend hommage à l'un de ses plus fameux natifs.


Sources

Bibliographie

  • Jean-Louis Podvin, Auguste Mariette (1821-1881). Des berges de la Liane aux rives du Nil, Paris, L'Harmattan, 2020, 268 pages.