Fidèle Le Sergeant de Bayenghem : Différence entre versions

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==Carrière militaire et politique==
 
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Président du [[Conseil général du Pas-de-Calais]] de [[1834]] à [[1836]] et de [[1838]] à [[1841]]. Maire de [[Saint-Omer]] de [[1817]] à [[1830]]. Chevalier de la Légion d’honneur le {{1er}} mai 1821 et aussi administrateur des hospices de [[Saint-Omer]] à compter de 1814.  
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Président du [[Conseil général du Pas-de-Calais]] de 1834 à 1836 et de 1838 à 1841. Maire de [[Saint-Omer]] de 1817 à 1830. Chevalier de la Légion d'honneur le {{1er}} mai 1821 et aussi administrateur des hospices de [[Saint-Omer]] à compter de 1814.  
  
Fidèle Henri François Marie Le Sergeant de Bayenghem est né le 13 décembre [[1786]] à [[Saint-Omer]]. Fils de [[Célestin Fidèle Le Sergeant]] (écuyer seigneur de Bayenghem et autres lieux, capitaine de cavalerie à la suite des chevau-légers de la garde du roi, lieutenant de messieurs les maréchaux de France, gouverneur de Saint-Amand) et d’ [[Henriette Catherine Florence Josèphe de Le Vigne (dame de la Dœuille et autres lieux). Il était le neveu de Le Sergeant d’[[Isbergues]], ancien maire de [[Saint-Omer]].
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Fidèle Henri François Marie Le Sergeant de Bayenghem est né le 13 décembre 1786 à [[Saint-Omer]], fils de Célestin Fidèle Le Sergeant (écuyer seigneur de Bayenghem et autres lieux, capitaine de cavalerie à la suite des chevau-légers de la garde du roi, lieutenant de messieurs les maréchaux de France, gouverneur de Saint-Amand) et d'Henriette Catherine Florence Josèphe de Le Vigne (dame de la Dœuille et autres lieux). Il était le neveu de Le Sergeant d'[[Isbergues]], ancien maire de [[Saint-Omer]].
  
Après des études à l’école militaire de Fontainebleau commencée en [[1803]], il devint officier au {{18e}} régiment d'infanterie légère, puis capitaine adjudant-major de la garde nationale. Il a participé aux campagnes de 1806 à 1808 en Dalmatie.
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Après des études à l'école militaire de Fontainebleau commencée en 1803, il devint officier au {{18e}} régiment d'infanterie légère, puis capitaine adjudant-major de la garde nationale. Il a participé aux campagnes de 1806 à 1808 en Dalmatie.
  
Il entreprend ensuite une carrière politique en entrant au conseil municipal de [[Saint-Omer]] en 1815, au conseil d’arrondissement, puis au [[Conseil général du Pas-de-Calais]] en [[1816]].  
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Il entreprend ensuite une carrière politique en entrant au conseil municipal de [[Saint-Omer]] en 1815, au conseil d'arrondissement, puis au [[Conseil général du Pas-de-Calais]] en 1816.  
Il sera élu à deux reprises députés du Pas-de-Calais de [[1827]] à [[1834]]. Pleinement rallié au gouvernement de Louis-Philippe, il appartint des lors à la majorité conservatrice, obtint sa réélection, le 5 juillet [[1831,]] dans le collège de Saint-Omer, par 151 voix (235 votants, 276 inscrits), contre 79 au baron Olivier, et prit plusieurs fois la parole à la Chambre dans l'intérêt de son arrondissement.
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Il sera élu à deux reprises députés du Pas-de-Calais de 1827 à 1834. Pleinement rallié au gouvernement de Louis-Philippe, il appartint des lors à la majorité conservatrice, obtint sa réélection, le 5 juillet [[1831,]] dans le collège de Saint-Omer, par 151 voix (235 votants, 276 inscrits), contre 79 au baron Olivier, et prit plusieurs fois la parole à la Chambre dans l'intérêt de son arrondissement.
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Une ordonnance du 5 décembre 1841 le nomme pair de France, mais il décède trois mois plus tard le 3 mars 1842 à [[Saint-Omer]].  
  
Une ordonnance du 5 décembre [[1841]] le nomme pair de France, mais il décède trois mois plus tard le 3 mars [[1842]] à [[Saint-Omer]].
 
  
 
==Sources==
 
==Sources==
 
*[[Jean-Yves Léopold]], ''Les Présidents du Conseil général du Pas-de-Calais'', Dainville, 1996.
 
*[[Jean-Yves Léopold]], ''Les Présidents du Conseil général du Pas-de-Calais'', Dainville, 1996.
 
* ''Histoire de Saint-Omer'', sous la direction d’Alain Derville, Presses Universitaires de Lille, 1981
 
* ''Histoire de Saint-Omer'', sous la direction d’Alain Derville, Presses Universitaires de Lille, 1981
* Archives nationales, dossier de Légion d'honneur cote LH 1614/10
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* [http://www.culture.gouv.fr/LH/LH131/PG/FRDAFAN83_OL1614010v001.htm Archives nationales, dossier de Légion d'honneur cote LH 1614/10]
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*[http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=16998 Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale]
  
==Liens externes==
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[[Catégorie:Maire du Pas-de-Calais]]
*[http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=16998 Fiche sur le site de l’Assemblée nationale]
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[[Catégorie:Conseiller général du Pas-de-Calais]]
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[[Catégorie:Député du Pas-de-Calais]]
  
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Carrière militaire et politique

Président du Conseil général du Pas-de-Calais de 1834 à 1836 et de 1838 à 1841. Maire de Saint-Omer de 1817 à 1830. Chevalier de la Légion d'honneur le 1er mai 1821 et aussi administrateur des hospices de Saint-Omer à compter de 1814.

Fidèle Henri François Marie Le Sergeant de Bayenghem est né le 13 décembre 1786 à Saint-Omer, fils de Célestin Fidèle Le Sergeant (écuyer seigneur de Bayenghem et autres lieux, capitaine de cavalerie à la suite des chevau-légers de la garde du roi, lieutenant de messieurs les maréchaux de France, gouverneur de Saint-Amand) et d'Henriette Catherine Florence Josèphe de Le Vigne (dame de la Dœuille et autres lieux). Il était le neveu de Le Sergeant d'Isbergues, ancien maire de Saint-Omer.

Après des études à l'école militaire de Fontainebleau commencée en 1803, il devint officier au 18e régiment d'infanterie légère, puis capitaine adjudant-major de la garde nationale. Il a participé aux campagnes de 1806 à 1808 en Dalmatie.

Il entreprend ensuite une carrière politique en entrant au conseil municipal de Saint-Omer en 1815, au conseil d'arrondissement, puis au Conseil général du Pas-de-Calais en 1816.

Il sera élu à deux reprises députés du Pas-de-Calais de 1827 à 1834. Pleinement rallié au gouvernement de Louis-Philippe, il appartint des lors à la majorité conservatrice, obtint sa réélection, le 5 juillet 1831, dans le collège de Saint-Omer, par 151 voix (235 votants, 276 inscrits), contre 79 au baron Olivier, et prit plusieurs fois la parole à la Chambre dans l'intérêt de son arrondissement.

Une ordonnance du 5 décembre 1841 le nomme pair de France, mais il décède trois mois plus tard le 3 mars 1842 à Saint-Omer.


Sources