Église Saint-Omer d'Estrée : Différence entre versions

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Version du 11 janvier 2012 à 14:01

Église Saint-Omer d'Estrée
Estree église CP.jpg
Informations
Dédicace saint Omer
Dates de construction XIXe siècle
Particularités
Classement
Accessibilité


L’église a été édifiée à partir de 1869 par l’architecte Hesdinois Clovis Normand avec le concours financier des paroissiens et de l’abbé Herlin, prêtre de la paroisse. Placée sous le vocable de saint Omer, elle est composée d’une nef prolongée par un chevet à trois pans sur lequel s‘appuie une petite sacristie. C’est une construction de craie qui s’inspire du style du XIIIe siècle. Au milieu de la façade, deux contreforts contrebutent le clocher. Ce dernier, de plan carré, est couronné par une flèche. Le portail, en arc brisé, est précédé d’un porche auquel on accède par un perron. Les murs de la nef conservent la dalle funéraire de Jacques de Joigny, écuyer, seigneur d’Estrée mort le 21 août 1630 des suites d’une blessure reçue près de Carignan. Ses armes sont « de gueules à l’aigle éployé d’argent à une seule tête ». L’épitaphe est un sonnet. Elle a été classée au titre des monuments historiques en 1908.

Le mobilier de l’église est en accord avec le parti architectural. Il a été réalisé par des artisans locaux. Les autels latéraux dédiés à la Vierge et à saint Omer et l’autel principal sont en pierre et de style romano-byzantin. Ce courant stylistique connaît un grand succès aux XIXe et XXe siècles dans le domaine religieux. Réalisés par l’entrepreneur Élie Gourdain sur les plans de Clovis Normand, ils sont financés par l’abbé Herlin. Les niches crédences du chœur sont l’œuvre de Victor Morel, sculpteur à Bernieulles. La chaire néogothique a été réalisée par Jean-Baptiste Durant, ébéniste d’abord établi à Recques-sur-Course puis à Beaurainville.