Château de Royon : Différence entre versions
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Ce château a été complètement détruit le 21 mai 1944 durant un bombardement anglais. Le seul élément qui subsiste de l'ancien édifice est la porte cintrée, aujourd'hui placée au centre de l'avant-corps.La demeure actuelle est relativement récente, puisqu'elle fut construite par la famille de Hauteclocque dans les années 1960. | Ce château a été complètement détruit le 21 mai 1944 durant un bombardement anglais. Le seul élément qui subsiste de l'ancien édifice est la porte cintrée, aujourd'hui placée au centre de l'avant-corps.La demeure actuelle est relativement récente, puisqu'elle fut construite par la famille de Hauteclocque dans les années 1960. | ||
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== Bibliographie == | == Bibliographie == | ||
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* Philippe Seydoux, ''Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais'', tome 2, {{p.}} 116-118. | * Philippe Seydoux, ''Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais'', tome 2, {{p.}} 116-118. | ||
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Version actuelle en date du 22 mars 2014 à 13:40
| Château de Royon | |
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| Références cadastrales | AA 10 |
|---|---|
| Dates | XVIe ; 1760 ; fin XIXe ; vers 1960 |
| Statut | privé |
Le château de Royon est situé place Baudouin de Hauteclocque.
Descriptif
Le château de Royon est un édifice rectangulaire, au plan assez ramassé. Il est composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage sous combles, le tout coiffé d'un toit à la Mansart couvert d'ardoise. La pierre blanche et la brique sont utilisées pour les maçonneries. La façade se divise en six travées situées de part et d'autre d'un avant-corps central.
Corps de logis : L'avant-corps est principalement construit en pierre, la brique n'est utilisée que pour effectuer l'encadrement de la baie de l'étage et souligner les arêtes de cette partie de l'édifice par un décor harpé. Au rez-de-chaussée de l'avant-corps, se situe une porte en plein cintre. Elle est entourée de deux pilastres à chapiteaux d'inspiration corinthienne au dessus desquels est sculptée la devise de la famille de Bryas : « De mort à vie Brias ». Cette dernière est surmontée d'un tympan en forme de coquille s'achevant par une frise d'entrelacs. Cette porte est plus ancienne que le reste de l'édifice. De part et d'autre du tympan, se trouve deux pots-à-feu. À l'étage de l'avant-corps, une large baie à deux vantaux, dont l'encadrement est souligné par un décor harpé de brique, est visible. Enfin, l'avant-corps est surmonté d'un fronton triangulaire de pierre blanche sur lequel est placé le blason de la famille de Hauteclocque.
Pavillons : À gauche de l'avant-corps trois travées sont visibles, chacune d'elles est percée d'une baie à deux vantaux au rez-de-chaussée et d'une lucarne, elle aussi à deux vantaux surmontée d'un fronton à l'étage. La disposition est identique à la droite de l'avant-corps, à une nuance près, les travées du rez-de-chaussée sont des portes-fenêtres. Dans les deux cas, l'élévation principale est encadrée d'un cordon de brique en saillie surmonté d'une frise, également en brique, dans la partie supérieure.
Dépendances : Les dépendances témoignent de l'architecture pittoresque de Clovis Normand, elles possédaient autrefois une tourelle, qui ne fut pas reconstruite dans les années 1960. Elles sont maçonnées en rouge-barre et coiffées d'un toit à croupes couvert de tuile.
Historique
Le site a connu successivement quatre demeures depuis le XVIe siècle. Un château y avait été construit au début du XVIe siècle, dont la partie principale fut reprise dans une reconstruction dans les années 1760 par Ferdinand de Bryas, seigneur de Royon. En 1721, Charles François de Bryas, marquis de Royon, avait été autorisé par une ordonnance épiscopale du 15 mars, à ériger une chapelle domestique en son château de Royon. Le doyen de Fauquembergues fut chargé de la bénir.
Les dépendances du château ont été édifiées à la fin du XIXe siècle par Clovis Normand, répondant à une commande de S.F. de Hauteclocque.
Ce château a été complètement détruit le 21 mai 1944 durant un bombardement anglais. Le seul élément qui subsiste de l'ancien édifice est la porte cintrée, aujourd'hui placée au centre de l'avant-corps.La demeure actuelle est relativement récente, puisqu'elle fut construite par la famille de Hauteclocque dans les années 1960.
Bibliographie
- Mission d'inventaire du patrimoine, Sophie Léger & Maxence Watelle, Comité d'histoire du Haut-Pays et Communauté de communes du Canton de Fruges, 2012-2014.
- Archives départementales du Pas-de-Calais, 24J (fonds Normand), 3P 724/11.
- Archives départementales du Pas-de-Calais, Roger Rodière, Notes pour l'Épigraphie, 12J 1-12, p. 54 à 77.
- Philippe Seydoux, Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais, tome 2, p. 116-118.
